Comme il a l’habitude de le faire chaque année, Kaspersky Lab a dévoilé les résultats d’une vaste étude sur le piratage de données. Elle démontre qu’un nombre croissant d’entreprises est visé mais surtout que le coût de ces actions a considérablement augmenté au cours de la dernière année.
Sources : Informanews | 21 septembre 2018 | Jérôme Dajoux
Les lourdes conséquences d’un piratage de données
Si beaucoup d’entreprises sont aujourd’hui convaincues que la transformation numérique est la voie à suivre, nombreuses sont celles qui hésitent craignant qu’un piratage de données ne les cible au cours des transferts indispensables.
Il faut dire que selon l’étude réalisée par Kaspersky Lab, le coût d’un piratage de données a connu une hausse de plus de 30% entre 2017 et 2018. En moyenne, il serait estimé à 88 000 dollars pour une PME et à 1,23 million de dollars pour une entreprise présente à l’international.
On comprend donc clairement que certaines entreprises voient en le piratage de données un vrai frein à la transformation numérique. Ceci est renforcé par le fait que la majorité des incidents est lié à des défaillances dans les infrastructures cloud hébergées chez des prestataires tiers ou à des attaques ciblant des bases de données.
Des budgets sécurité informatique en hausse
Pour contrer la vague de piratage de données et mieux se protéger, les entreprises (et même les TPE) consacrent de plus en plus d’argent aux dépenses liées à la sécurité informatique.
Cette hausse est le plus souvent justifiée par l’augmentation de la complexité de l’infrastructure informatique et l’amélioration du niveau d’expertise. Toutefois, les évolutions réglementaires telles l’entrée en vigueur du RGPD semblent aussi avoir aidées à faire un premier pas.
Plus surprenant, 20% des entreprises disent augmenter leur budget « sécurité informatique » après avoir été touchées par un piratage de données. Autant dire qu’une mauvaise expérience reste encore un moyen d’éveiller les consciences…